Tour du Mont Tenibre
septembre 2010

avec Georges, Jo, Michel, Nadine, Pit, Roger, Serge, Simonne, Xavier.G, Xavier.M

Au jour le jour


mardi 31 août Montée au lac des Vens refuge de Vens (2366m)
06.0741.2158

endez-vous à 15h sur la route de St Etienne de Tinée au col de Restefond (à 7 km de St.Etienne), altitude 1533m. Tout le monde est là ; la voiture venant de Dieulefît est arrivée du col de Restefond, les autres viennent du bas.
La route qui remonte la Tinée sur une quarantaine de kilomètres depuis le confluent avec le Var est tracée dans le fond, proche du lit de la rivière et permet de voir ses versants très resserrés et particulièrement étendues vers le haut. La vallée commence à s'élargir à Saint-Etienne.

A 15h30 nous prenons le sentier qui s'engage dans le vallon des Vens, d'abord par une partie assez plate jusqu'au Gué de Vens, puis en montant régulièrement ensuite pour gagner les quelques huit cent mètres de dénivelés. Le temps est ensoleillé, mais sec, et la chaleur n'est pas étouffante. Au départ nous dépassons l'âne approvisionnant le refuge, que le gardien est en train de charger ; ce soir nous mangerons du pain frais. Plus haut il nous dépassera car le sac alourdit notre marche.

Dans la montée, moins de paroles échangées que sur le plat, sauf pour Mikey qui raconte un sauvetage par hélicoptère émaillé de plusieurs rebondissements ; son récit se déroule sur plusieurs lacets. Vue sur Saint-Dalmas-Le-Selvage sur l'autre rive de la Tinée ; en regardant vers le haut nous voyons les rochers qui bordent les lacs de Vens ; ils grossissent lentement, paraissant toujours lointain et haut (hautain).

On arrive enfin au-dessus des lacs ; le refuge est visible, mais on marche encore une demi-heure pour y arriver (alors qu'une pancarte optimiste signalait le refuge à 10mn). Il est 18h30 ; le soleil éclaire encore pendant quelques minutes.


mercredi 1er septembre Crêtes frontalières, Italie refuge Talarico (1707m)
0039/0171 96 519

elée blanche au petit matin, devant le refuge, sur les tables et les bancs ; elle se dissipe rapidement car le soleil est là, dans un ciel sans nuage. Départ à 8h45, marchons quelques minutes à l'ombre puis sommes au soleil pour toute la journée.
Remontée d'un vallon décoré de rochers calcaires tortueux, très travaillés par l'érosion ; une arche témoigne de ce travail. Quelques pas avant elle des touffes de genépi s'épanouissent dans un terrain tellement facile qu'on a peine à en croire ses yeux. Belle vue au Collet de Tortisse (2591m), un peu limitée vers le nord et vers l'est, donc nous faisons un détour jusqu'au col de Fer (2584m). Aucun nuage, vue splendide.

Nous restons sur la frontière, soit sur le sentier tracé coté italien soit sur la ligne de crête pour jouir des 360° de vue. Coté italien, on domine le vallon de Forneris, sauvage et très pierreux, où Jean-Pierre repère quelques bêtes d'abord, puis tout un troupeau d'une centaine de têtes ; sans doute des mouflons qui descendent un ravin en courant, affolés par la présence de randonneurs.

Arrivée à la Cime des Blanches (2762m), un tour d'horizon des sommets lointains : sommets au dessus du Var (Fort Cara, Clos de l'Ane, Tête de Sanguinière), au-dessus du Verdon (Pelat, Cimet), de l'Ubaye (Pic, Aiguille de Chambeyron), plus loin le Viso, encore plus loin : Pelvoux, Ecrins ... sans parler des sommets du coté italien dont nous ignorons les noms.

Nous revenons vers le col Panieris, dominé par des blockhauss datant des années 1930, devant lesquels sont allongés des bouquetins qui ne partent que lorsque nous nous approchons à moins de trente mètres. On traverse sous la Tête des Garbes ; de la crête on observe à nouveau le même troupeau de mouflons, qui se déplace plus lentement; en fait nous sommes loin et les bêtes immobiles sont indiscernables des pierres. Sous la Tête des Garbes, on trouve un casernement militaire, bien enfoncé dans la falaise, où nous pique-niquons.

Cette casemate a la rudesse de sa fonction sauf, de façon surprenante, une pièce où les murs sont d'un bleu azuréen, en complet contraste avec les surfaces cimentées, brutes, du reste du bâtiment. Imaginant un certain raffinement lié au grade de l'occupant, nous la surnommerons la chambre bleue du chef. Quelques dizaines de mètres un peu délicats pour repartir puis le sentier de descente devient plus facile ; nous allons vers le bas de l'éperon est du Mont Peiron où nous trouvons, à une bergerie (2300m), le gr GTA (branche de la Via Alpina).

Josiane et Simonne restent à la bergerie, et après avoir laissé les sacs nous faisons un aller-retour, plus léger, au col de Stau (2500m). Puis c'est la descente finale en suivant la GTA ; passage au Gias di Stau (2069m) où le sentier s'élargit. Un troupeau de vaches occupe le chemin, moins mobiles que les animaux rencontrés ce matin. Transition rapide entre les pentes et le fond plat du vallon. Passage devant une plantation de fleurs de montagne, en voie de raréfaction (genépi, edelweiss, camomille ...).

En arrivant nous apprenons que le refuge est inutilisable ! Cependant la colonia qui jouxte le refuge dispose de chambres et fait la restauration ; de plus le responsable est au courant de la venue de notre groupe de 10 personnes. Nous nous installons dans une petite maison : une grande salle, sur laquelle ouvrent plusieurs chambres et une salle de bain, dans laquelle nous sommes ce soir les seuls occupants ; en plus une mezzanine que nous n'utilisons pas ; puis douches chaudes bien appréciées. Les bières commandées seront longues à boire car elles génèrent une mousse particulièrement abondante qui prend du temps à se résorber.

Ce groupe de maison témoigne, par de petits détails, d'une recherche de spiritualité ou de ressourcement émanant, peut-être, de la paroisse d'une ville. Nous profiterons uniquement des aspects les plus matériels de cet endroit.

Après 17h30 le soleil disparaît car l'endroit est encaissé et la température chute ; le souper dans une salle chauffée est bien apprécié. La soirée se termine autour d'un feu, dans notre maison, avec une bouteille de genépi que nous avons vidée sans difficultés au cours de la conversation et lorsque notre hôte est venu nous dire qu'il allait arrêter le générateur, donc la lumière, nous étions un peu gênés de ne pas pouvoir lui offrir un verre.


jeudi 2 septembre Passo Scolettas, Passo Rostagno r.Migliorero (2050m)
0039/0171 95 802

éveil sans précipitation car l'étape n'est pas très longue aujourd'hui. Ciel complètement dégagé. Petit déjeuner, avec un doute sur le café ayant un goût de chocolat ; le pot, plus petit, contenant le café serré correspond mieux à ce que l'on attend. Nous prenons les pique-niques commandés la veille et à 9h nous quittons la Colonie.

Quelques minutes à plat, puis le gr grimpe en zigzags pour remonter le vallon delle Scolettas ; sommes quelques temps dans l'ombre puis le soleil arrive. En montant, la pente diminue de plus en plus, le vallon s'élargit età 10h30 on arrive au col Sottano delle Scolettas (2223m) où se trouve une cabane surmontée d'une petit tourelle, retapée récemment. Au dessus, dans des plans de myrtilles, deux chamois, mère et petit, s'éloignent à notre arrivée.

Descente versant sud, par un chemin faisant au moins deux mètres de large, qui serpente, passe dans un petit tunnel car la zone est à la fois rocheuse et escarpée. La présence d'un tel chemin est surprenante. Nous le quittons au Gias del Piz (2050m), où nous voyons une voiture, pour prendre le sentier GTA qui part en direction sud-est.

Le sentier évite le refuge Zanotti en passant rive droite du vallon sur laquelle on monte par quelques lacets ; le refuge est bien visible. Un peu plus haut on progresse dans le fond élargi du vallon.

Tiens ! Que se passe-t-il ? Alors qu'habituellement le sac jaune de Nadine s'éloigne de nous, car son allure est plus rapide que celle du groupe, là au contraire il se rapproche !
La cause est trouvée, et en quelque sorte entendue également, quand on voit une file de vaches, cloches sonnantes, descendre sur le chemin, sans avoir l'intention de le libérer. Ainsi Nadine attend ... On voit également des petits veaux se pressant contre leur mère quand ils nous aperçoivent.

Plus loin la pente se redresse, quelques zigzags et à 12h45 nous sommes au col de Rostagno (2536m). Pique-nique à quelques mètres à droite du sentier sur des touffes d'herbes recouvertes de pierres - mais on peut dire l'inverse également - bref un confort tout relatif. Vue surplombante sur le refuge Migliorero, construction plus haute que large, et le lac de l'Ischiator tout proche.

Après ce long arrêt la descente au refuge se déroule dans un terrain fort pierreux ; pas d'herbe pour des bêtes d'élevage. Le gardien, nous voyant arriver, réalise qu'il n'y a pas assez de pain et, en guise d'entraînement, va en chercher - marchant et courant - 8 kilomètres plus bas. Pour nous, douche chaude appréciée ainsi qu'une bière avant ou après la douche car comme il n'y en a qu'une, l'attente est raccourcie en se désaltérant. La boulangerie n'est pas très loin, ou le gardien a un bon entraînement car il revient quand le dernier d'entre nous est encore sous la douche.
Le gardien Oscar, et sa femme Valentina, participent à des courses (exemple le parcours de 78km par équipe

17ème edizione della Fossano-Rifugio Migliorero, Staffetta di corsa su strada ...
Categoria amatori, 1ère squadra Cai Fossano in 6h15’57’’ composta da Osvaldo Imberti, Mario Vissio, Alberto aguzzi, Franco Cravero, Antonello Berta, Francesco Panero, Fabio Manganaro, Valentina Bottino, Oscar Bagnis
...

17ème édition de 'Fossano-Refuge Migliorero', une course par équipe sur route ...
Catégorie amateurs, 1ère équipe Cai Fossano en 6h15’57’’ composée de Osvaldo Imberti, Mario Vissio, Alberto aguzzi, Franco Cravero, Antonello Berta, Francesco Panero, Fabio Manganaro, Valentina Bottino, Oscar Bagnis

→tout l'article Fossano/Refuge Migliorero) en dehors des mois de juillet-août (ils sont bloqués au refuge) mais ne manquent pas une occasion pour s'entraîner.

Ce soir encore le soleil disparaît avant 18h et nous rentrons au chaud.
Bon repas commencé par un vin blanc frizzante en apéritif, terminé par une panna cotta . Soirée plus calme que la veille.


vendredi 3 septembre Pas de l'Ischiator, Ténibre ref. Rabuons (2523m)
04.9323.0411

épart au soleil, en descendant du refuge vers le lac (lago inferiore dell'Ischiator), coupé en deux ; on traverse facilement la séparation sur des pierres. La remontée du vallon se fait sans problème sur sentier. En se retournant, le refuge entouré de quelques nappes de brumes, fait penser à un château écossais. Un peu plus de pente et de cailloux en s'approchant du verrou qui barre le lac médian d'Ischiator, vers 2380m.

Continuons à monter, en suivant le sentier qui se dirige toujours vers la gauche pour contourner l'éperon rocheux venant de la cime sud de l'Ischiator. Un petit pas dans une fissure, un petit amas rocheux et nous voyons le lac supérieur (2732m), entouré d'éboulis. Le petit cirque qui l'entoure est sombre, sévère; très peu d'herbe et pas de fleurs. Derrière nous, vers l'aval, est installée une couche nuageuse vers 1900m d'altitude. Arrêt boissons-coupe faim pendant lequel nous voyons arriver la gardienne du refuge faisant sa sortie quotidienne, en tenue légère.

En voyant le couloir pentu, caillouteux, plutôt instable et pas engageant, nous abandonnons l'idée d'y passer, pour atteindre le Corborant. Direction le pas d'Ischiator où le sol est plus stable, le terrain un peu moins pentu et le sentier bien visible. Nous attendent au col deux bouquetins, installés un peu plus haut, qui étant à une cinquantaine de mètres trouvent inutile de se déranger. Nous retrouvons la gardienne, arrivée bien avant nous qui après quelques mots échangés - en français - redescend en courant vers son refuge.

Le grand lac de Rabuons semble à nos pieds ; vers le nord les lacs du Cimon, avec bienau delà, une crête marquant le sommet du Ténibre(3031m), point culminant du cirque de Rabuons.
Jean-Pierre repère la descente coté français, peu visible sur le terrain, tout juste signalée par des traits jaunes, dans un couloir assez pentu, encombré d'un petit névé qu'il est hors de question d'emprunter. En effet la neige est certainement dure et la pente trop forte. On se déporte sur la droite en dépassant un petit éperon rocheux et nous descendons très attentifs aux pierres à ne pas déchausser et ne pas envoyer en dessous de nous. Un quart d'heure plus bas la pente est moins marquée, le terrain un peu plus stable, et l'attention peut se relâcher ; on retrouve les marques jaunes mais pas de sentier.

Nous prenons la direction des lacs du Cimon dans l'intention d'aller au Ténibre, par une longue traversée sous le sommet du Grand Cimon, en essayant de ne pas trop descendre. On arrive à rester au dessus de 2650m en marchant dans un terrain stable avec souvent des éboulis mais aussi quelques touffes d'herbe. Nous arrivons sur un promontoire entre les lacs, zone plate propice au pique-nique. Le ciel est couvert de nuages plutôt sombres, sans que la couche nuageuse paraisse trop épaisse.

Nous allons au Ténibre en traversant entre les lacs de Cimon ; quand on rejoint le sentier qui vient du refuge Rabuons, nous laissons les sacs sous des rochers et munis seulement d'un anorak, on entame la montée vers le lac de la Montagnette ; Simonne, peu attirée par la perspective du terrain caillouteux, reste là.

On passe un peu au dessus du lac (2770m), d'aspect austère, très encaissé ; une langue de neige léche l'eau. Cheminement sur cailloux stables avec des marques jaunes, ou sur sentier pentu jusqu'au Pas de Rabuons (2872m). Le ciel n'étant pas plus menaçant, on continue jusqu'au Ténibre ; lorsqu'on traverse l'arête sud-est nous voyons encore un bouquetin qui n'est pas dérangé par le groupe de personnes que nous croisons.

Au sommet, bien plat, une croix et un cairn. On devine le départ de la descente versant nord, pour les lacs de Varicles et Plan de Ténibre, vers l'ouest. Le ciel est couvert mais les nuages sont hauts et la vue porte assez loin, pas jusqu'au Viso toutefois. En descendant nous avons de belles trouées vers le vallon del Piz ensoleillé.

Le ciel est moins menaçant et nous retrouvons même le soleil en approchant du lac de Rabuons. On voit le refuge au loin et le chemin longe le lac pendant plusieurs minutes avec de petites montées, des anses à contourner ... cela paraît long car la fatigue se fait sentir. Arrivée au refuge (2523m) à 16h30.

Belles vues depuis la terrasse du refuge : d'un coté le cirque du Rabuons, de l'autre coté la rive droite de la Tinée ; de là le départ du Chemin de l'Energie, coupant une falaise, est impressionnant. Lorsqu'on entre, on est tout de suite dans la pièce 'cuisine et restauration personnelle' avec son évier et un coin chauffage. Puis on accède à la salle commune d'où on voit la cuisine du gardien ; petites dimensions et pas de place perdue ; un poêle près de l'entrée, avec étendoir au dessus ; il est allumé, ce que l'on appréciera au repas. Dortoir au-dessus, douche solaire et wc à l'extérieur - les nombreux déplacements dans la nuit seront plus longs …

Après avoir pris une boisson désaltérante, à l'intérieur car il y a un petit vent rafraîchissant, la toilette sera rapide.
Dehors, soit l'eau froide de l'évier , soit celle de la douche solaire. Il faut ajouter que si beaucoup de salles de bain ont de l'eau plus chaude qu'ici, très rare sont celles qui fournissent un aussi beau décor que ce lac de Rabuons.

Bon repas, terminé par un chant anniversaire et une bougie à souffler pour Nadine ; sans parler du champagne et du T-shirt du Conseil Général des Alpes Maritimes orné de la photo de l'inauguration du refuge en 1905.


samedi 4 septembre Chemin de l'énergie Le Pra

oleil dès le matin, ciel dégagé ; couleurs variées sur le lac d'après les zones assombries par les sommets arrêtant les rayons du soleil ou celles directement éclairées. Petit déjeuner pris sans hâte car nous n'avons pas une longue étape aujourd'hui. Dernières photos du groupe prises avec le lac en fond, ou en direction des sommets éloignés de la rive droite de la Tinée.

Le chemin de l'énergie , dont la vue depuis le refuge est impressionnante, est large et bien nivelé. C'est un balcon qui offre un panorama parfaite sur la rive opposée de la Tinée, car il n'y aucun arbre. En restant toujours à la même altitude, vers 2400m, il se déroule sur plusieurs kilomètres, passant d'un vallon à un autre ; ces vallons, profonds et escarpés aboutissent directement sur la Tinée, plus de mille mètres en dessous.

En quittant un vallon, des paysages se perdent, d'autres apparaissent ; ainsi on perd d'abord la vue du refuge, ensuite on perd la vue du Ténibre. Par contre sur la rive opposée de la Tinée, Auron est toujours visible, ainsi que le long vallon de Demandols, ou plus au nord les maisons de St-Dalmas ; au loin, le Mont Mounier vers le sud, la Cime de la Bonette vers le nord.

Dans les pentes herbeuses au dessus de nous, Xavier nous montre deux chamois très hauts. Passage à Plan de Ténibre, zone étonnante car essentiellement plate, avec ses vieux bâtiments abandonnés, construits il y a un siècle. C'est la dernière vue de ce sommet que nous aurons.

Un peu plus loin encore un chamois, mais celui là traverse le chemin à quelques mètres de Jo qui a juste le temps de voir trois bonds de cabris avant que la bête disparaisse. Et sur les rochers qui affleurent contre le chemin quelques touffes de genépi s'agrippent ; beaucoup de camomille également.

Nous continuons, toujours à plat, et comme St-Etienne est toujours à nos pieds, nous avons l'impression de ne pas progresser en deux heures de marche ! Deux petits tunnels pour contourner la crête de Balaï ; juste après, le sentier étant à l'ombre la température est agréable malgré l'heure. Un peu après midi le chemin se termine au vallon de Claï (balise 113; 2331m), dans un petit amas rocheux ; nous y mangeons.
Passage de piétons, puis de deux cyclistes qui, venant du bas, terminent leurs efforts, vtt sur l'épaule, avant de pouvoir, enfin, utiliser la selle du vélo !

Après le repas nous prenons la descente, sentier zigzagant dans les pâturages jusqu'à la piste carrossable à 1810m sur laquelle on reste jusqu'au Gué des Vens (1580m), fin de la boucle ; la température s'élève légèrement mais la présence de quelques arbres atténue son effet.
Encore quelques minutes pour dépasser les maisons abandonnées du hameau des Vens (mais belles toitures de mélèze) et nous arrivons aux voitures sur la route du Col de la Bonette ; il est 15h, exactement 96 heures ou 4 jours après notre rendez-vous de mardi dernier.

Petit détour par Saint-Dalmas-le-Selvage, car le village est joli, et c'est aussi là que se trouve le bar le plus proche.

Merci Xavier pour l'organisation de ce tour

 

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Feuille de route

Mardi 31 août (après midi) :
   vers le refuge de Vens
   (CAF, 2366m, Cécile Audibert, tel. entre 10h et 12h : 06.0741.2158)
Rendez-vous à 15h sur la route de St Etienne de Tinée au col de Restefonds (à 7 km de St. Etienne), juste au dessus du hameau de Vens (après une épingle à cheveux, parking pour le refuge, 1533m)
→ refuge de Vens : DM 830 m.
http://www.cafnice.org/cafbase/refuges.php?type=refuge&refugeid=7

Mercredi 1er septembre :
	refuge de Vens → refuge Talarico
   (CAI ; 1800m, 15 places,
   Gardienne : Signorina Ginsy Tallone, 00 39 / 0171 96 519).
Lac de la Montagnette, pas de Vens (2796m), AR à la brèche Borgonio proche
→ refuge Talarico par le vallone di Ponte Bernardo : DM 440, DD 1000m
Douche, ½ pension + pique-nique à l’auberge « Regina delle Alpi » a 10 mètres du refuge
http://www.cailiguregenova.it/vecchiosito/rifugi/talarico.htm

Jeudi 2 septembre :
   refuge Talarico → refuge Migliorero
   (CAI, 2050m, 00 39 / 0171 95 802)
Par passo Sottano delle Scolettas (2223m), via refugio Zanotti (non gardé, 2000m) , puis passo di Rostagno (2535m),
→ refuge Migliorero : DM 950m, DD 720m
½ pension + pique-nique au refuge
http://www.caifossano.it/index.php?option=com_content&view=article&id=50&Itemid=41

Vendredi 3 septembre :
	refuge Migliorero → refuge de Rabuons
   (CAF, 2523m, Jacques Audibert, 04.93023.0411)
Vallon de l’Ischiator et ses 3 lacs, pas de l’Ischiator (2843m), descente vers les lacs et le refuge
→ refuge de Rabuons : DM 800m, DD 320m.
½ pension + pique nique au refuge
http://www.refuges.info/point/1305/abri-non-garde/mercantour/refuges-du-rabuons/

Samedi 4 septembre :
   refuge de Rabuons → Le Pra
Soit par le Mont Tenibre (3031m, par les lacs Chaffour, Montagnette) et redescente par lacs du Tenibre puis de Varicles + chemin de l’énergie et le parking
DM 500m, DD 1350m
Soit le Grand Cimon de Rabuons (2995m) en repassant par le refuge : DM 470m, DD 1300m
Soit directement vers les voitures par le chemin de l’énergie : DD 800m.

Retour à La Bollène (compter 2 heures)
Quelques remarques :

Dénivelés et distance
jour12345cumul
négatif prévu0-1000-720-320-1300-3340
positif prévu8304409508004703490
négatif réalisé-50-1325-630-900-970-3875
positif réalisé85070010001300353885
distance en km81391116.357.3

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Infos

Cartes :
      IGN, cartes de randonnée, 3639 OT, Haute Tinée 1 (Auron); 1:25000
      IGN, Alpes sans frontières n°6, Haute Tinée - Val Stura; 1:25000
Liens refuges Site de randonnées:

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